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Actualité Amable Tastu
7 septembre 2021

Les liens qui unissaient les familles Tastu - Saint Saëns et Chazal - rédigé par Marie Daffini

 

Lors des années 1835-1840, c’est dans un Paris-Province, à l’abri de jardinets verdoyants comme il en existe encore aujourd’hui dans certaines rues du vieux Montmartre, que Mesdames Tastu, Saint Saëns et Chazal  avaient plaisir à se retrouver.

Ces trois amies intimes se réunissaient souvent dans l’atelier des Chazal, rue Carnot, où le fils ainé, tout comme son père, trouva  sa vocation de peintre. Là, on jouait la comédie, on dansait avec une allégresse qui faisait oublier les soucis quotidiens.

C’est chez Madame Saint Saëns, rue du Jardinet, qu’on découvrit  tout le talent du jeune Camille qui montra, très tôt, un goût immodéré pour le piano. Au fil du temps, le jeune prodige entretint des liens étroits avec la famille Tastu et devint l’un de leurs amis intimes.

Amable, quant à elle, aimait convier ses amis à dîner, pour la Saint-Eugène, notamment, rue de Vaugirard.  Au dessert, elle récitait des vers inédits ou  composés pour la circonstance.

Cette atmosphère heureuse comblait d’aise ces familles qui alliaient la simplicité de la province, relevée par l’élégance de Paris.

Leur souhait de voir réussir leurs enfants fut exaucé  : l’aîné des Chazal devint peintre,  Eugène Tastu fit carrière dans la diplomatie, et Camille Saint -Saëns, devint le célèbre musicien que nous connaissons.

Grand ami d’Amable, Camille Saint-Saëns, ce maître incontesté, mit en musique plusieurs de ses poèmes.

 Lors de la retraite d’Amable et d’Eugène Tastu à Palaiseau, il fut l’un des rares à partager leur havre de paix, trouvant le temps de passer leur rendre visite     entre  deux concerts.

 

Sources : Edouard Grenier - Souvenirs lirtéraires  La Revue bleue - 1893

 

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